question chirurgicale fréquente en Tunisie
Le patient qualifie souvent d'hémorroïdes" la plupart des symptômes anaux ou rectaux. Ils correspondent à un ou plusieurs des éléments suivants :
Rectorragies.
Douleurs anales.
Prurit anal.
Suintements tachant le slip.
Perception d'une tuméfaction anale.
Les symptômes les plus fréquents sont les rectorragies et les douleurs.
L'examen peut être fait en position génu-pectorale ou en décubitus latéral gauche. Cette dernière position est plus confortable pour le malade, physiquement et psychologiquement, mais la rectoscopie au tube rigide est moins aisée. Elle se fait en portant des gants jetables.
Inspection de la marge analeElle se fait avec un bon éclairage, en écartant les plis radiés pour exposer la zone cutanée lisse de l'anus.
Anuscopie et rectoscopieElles sont décrites plus loin.
Recherche d'une adénopathie inguinaleLe décubitus dorsal permet la recherche d'adénopathies inguinales (les ganglions inguinaux drainent la lymphe de l'anus) et le toucher rectal qui est fait de préférence les cuisses fléchies sur le tronc.
Dans les deux sexes, l'appareil sphinctérien dont on vérifie le tonus et la contraction volontaire, le bas rectum, le coccyx ; chez l'homme, la prostate ; chez la femme, le col utérin et on peut palper l'utérus s'il est fibromateux ou rétroversé.
Le toucher rectal permet d'atteindre le cul-de-sac de Douglas dont le contenu est perçu s'il est pathologique (épanchement, tumeur du sigmoïde prolabée, carcinose péritonéale).
Le toucher rectal n'est normalement pas douloureux. Le toucher rectal douloureux désigne généralement une douleur provoquée à la pression du cul-de-sac de Douglas. En cas de fissure anale, une anesthésie locale est utile pour lever l'hypertonie du canal anal.
L'anuscopie se pratique avec un appareil court muni d'un mandrin pour l'introduction. Il permet l'examen de la muqueuse de canal anal et d'apercevoir le bas rectum. Cet examen est indolore et ne nécessite aucune préparation.
La rectoscopie au tube rigide se fait avec un appareil long de 15 à 25 cm. Cet examen explore la muqueuse de tout le rectum jusqu'à la charnière rectosigmoïdienne située vers 12-13 cm de la marge anale. Celle-ci peut être franchie, mais les manouvres sont souvent douloureuses. L'examen doit être indolore et peut être pratiqué soit sans préparation, soit après évacuation rectale par un micro-lavement. L'anuscopie et la rectoscopie peuvent se faire avec des appareils à usage unique.
La rectosigmoïdoscopie au tube souple, encore appelée coloscopie courte ou coloscopie gauche, permet d'explorer le rectum et tout ou partie du côlon sigmoïde, parfois même des segments coliques plus proximaux. Elle ne nécessite pas de sédation et doit être indolore. Elle est en général pratiquée après évacuation rectosigmoïdienne par un ou plusieurs lavements de petit volume. La progression est interrompue par la douleur ou par la présence de matières fécales.
Ces examens doivent dans certains cas être complétés par une exploration totale du côlon par iléocoloscopie.
Le lavement baryté ne permet pas une exploration suffisante du rectum, en partie occupé par la canule gonflée. Les investigations suivantes sont effectuées pour des objectifs précis et spécialisés :
l'échographie endoanale permet de visualiser la paroi rectale avec ses différentes couches et les sphincters interne et externe de l'anus, et, à travers la paroi, les organes voisins comprenant le cul-de-sac de Douglas
la défécographie, faite à l'aide de baryte épaissie, est un moyen dynamique de rechercher des anomalies anatomiques du rectosigmoïde et du plancher périnéal.
La manométrie permet de mesurer le tonus basal, principalement assuré par le sphincter interne lisse, la contraction volontaire du sphincter externe strié de l'anus, et la réponse réflexe du sphincter interne à la distension rectale (réflexe recto-anal inhibiteur). Elle est utile en cas d'incontinence anale et dans certains cas de constipation par anisme (hypertonie paradoxale du sphincter externe et du muscle puborectal).
Il est nécessaire de consulter, sur les conseils du médecin traitant ou du spécialiste de l'obésité, un professionnel d'une équipe multidisciplinaire spécialisée en chirurgie de l'obésité.
Cette consultation permet alors de déterminer si vous relevez ou non d'une intervention chirurgicale.
La chirurgie de l'obésité permet de :
Perdre du poids de manière durable.
Diminuer les maladies liées à l'obésité comme par exemple l'hypertension artérielle et le diabète.
D'améliorer son regard sur soi, les possibilités de bouger et d'avoir une activité physique, l'activité sexuelle, les relations avec l'entourage...
La chirurgie de l'obésité ne peut permettre, à elle seule, de perdre du poids et de le stabiliser dans le temps. La chirurgie de l'obésité apportera des résultats efficaces si certains conseils indispensables sont observés :
Modification de ses habitudes alimentaires.
Augmentation de son activité physique.
Suivi régulièrement par un médecin tout au long de sa vie.
L'intervention chirurgicale peut entraîner des complications et des difficultés quotidiennes, et ceci même plusieurs mois après l'intervention :
Des problèmes liés à la technique chirurgicale : ceux-ci peuvent être corrigés
Des carences nutritionnelles nécessitant la a prise de suppléments en vitamines, minéraux et oligoéléments associée à une alimentation diversifiée et équilibrée.
Des difficultés liées à la modification de l'image du corps et des relations avec les autres.La perte de poids modifie le corps et son apparence : Cette situation représente un véritable bouleversement qu'il n'est pas si facile d'accepter et de vivre.
Il est possible de bénéficier d'une aide psychologique.
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